Flat-Outsider

Décapitons les bien-pensants avec des vinyles de Florent Pagny !

Samedi 8 janvier 2011 à 23:50

Je suis pas souvent là c'est vrai, et si c'était un jardin, y aurait sans doute de la mousse et des arraignées un peu partout.
En ce moment c'est la dernière ligne droite avant l'échec. Mm. Partiels °smirk° et comme d'habitude je ne révise que sous la pression. A traduire par "à la dernière minute".
Je suis un peu fatiguée. J'écoute des vielles chansons qui me font réagir en bonne vielle conservatrice avec tous les discours qui vont avec. J'ai l'impression que la société perd peu à peu son âme.
Quand j'étais petite j'écoutais pas Britney. J'écoutais pas les L5, j'écoutais pas Lorie ou quoi que ce soit.
J'écoutais du Jeanne Moreau. Du Jacque Brel. Du ray Charles. Je lisais de la poésie. J'en apprenais autant que je pouvais. J'écoutais ma grand mère m'en parler. Je la laissais me raconter l'Histoire. Et j'aimais bien ça.
J'aimerais passé toujours plus de temps, apprendre avec passion ce que les gens pourraient penser dérisoir. Je veux qu'on me raconte. Ne pas savoir me frustre. Je veux cette culture qui manque cruellement. Je veux que quelqu'un de passionné me traine dans une expo qui me fait pas forcément envie et que je trouverais finalement fabuleuse.
Quand j'étais plus jeune, mon père nous emmenait dans un tas de musées. J'adorais ça. Bon, pas trop ceux avec des corps de bébé siamo dans du  vitrol. Mas j'aimais ça. Le vieux parquet, l'odeur des pièces des Musées parisiens. Je voulais être ces aritstes qui s'accroupis dans un coin pour y passer des heures à dessiner ce qu'ils voient. Je trouvais ça beau. c'est beau, un artiste.
J'aime voir. Découvrir. Pas forcément de l'éblouissant. Si je me souviens bien, mon père nous y trainait peu après la mort de ma mère. C'était histoire de nous faire sortir. Nous cultiver. Je me souviens d'une serre à papillons.

J'aime les vieux livres en cuire âbimés. Les pages dorées, froissées. La vielle reliure. Les objests avec des âmes.
 

Dimanche 12 décembre 2010 à 15:33

 J'ai pas l'impression que j'vais y arriver.

Je me demande si j'ai toujours vécu dans cette solitude écrasante. Mon silence est étourdissant. 
Ca me donne la même impression que lorsqu'on plonge la tête dans son bain, les yeux grand ouvert dans l'eau, qu'on ne fixe rien. En plus c'est vrai, tout est broullé, ou plutôt, tout s'embrouille. Je n'arrive pas non plus à respirer. 

Le moindre bruit de pas m'anguoisse. C'est terrible. J'ai la constante impression que mon coeur va s'arrêter sous la terreur. 
Je ne parle pas des voix. Je pourrais hurler je crois. J'ai plus l'impression morbide d'être chez des inconnu que chez moi. Du coup c'est triste parce que y pas vraiment d'endroit où je me sent à l'aise, et ca sonne tellement pathétique que j'autorise à ce qu'on me méprise. Franchement, écoutez ces divaguations..

Honnêtement, c'est fatiguant de vivre avec des gens qui te détestent. Et que tu ne peux même pas supporter. Je crois pas que les gens s'en rendent vraiment compte. Quand t'anguoisse pour des broutilles à longueur de journée. Que tu fixes la cuisine pendant 5 minutes pour être sur de n'avoir rien oublier. Que tout ton corps se tend douloureusement quand quelqu'un entre dans la même pièce que toi. C'est pas vivable. 

Et on dit bonjour au come back des crises d'anguoisse n°72. 

Mais dans quelle merde je suis ?


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Dimanche 21 novembre 2010 à 21:06

Y a des jours où j'ai l'impression que je ne m'arrêterai jamais de pleurer.







- Tu ne le dis pas, tu le cris, tu voudrais que je réagisse comment ?
- Ne réagis pas, ne pense même pas.



J'ai envie de vormir.
Taper dans les murs à m'en briser les doigts ne me suffit pas.

Dimanche 21 novembre 2010 à 19:05

J'arrive pas vraiment à comprendre ce que j'essaie de faire.
Sauvez les apparances, tout ça. C'est ridicule. J'ai mal à la tête. Essayer de comprendre, ca m'sert à rien. 
Je suis échec. A la limite, rature. Et la boule que j'ai au ventre ne fait que me confirmer ça. 

Pointer mes fautes, je peux le gérer. Mais qu'on me renvoie mes efforts à la tête. Je crois que je pourrais sincèrement tuer. 
C'est fatiguant, et ça me donne envie d'envoyer chacun se faire foutre. Eux, et puis leurs vies merdiques aussi. 
Je n'arrive pas ne pas être cette chose cynique et méprisante.

J'suis mal à l'aise. Constament. J'avance en calquant chacun de mes putains d'actes sur les autres. Et ca suffit faut croire.
J'ai l'air d'un singe. Et là où les autres sont naturels, j'peux pas m'empêcher d'anguoisser. J'ai l'impression d'être un robot. L'idée de vivre me rend nerveuse. Qu'est-ce qu'il faut faire pour être humain ? 

Je ne me rappelle plus vraiment du moment où tout s'est mis a partir en vrille. A quel moment tout s'est mis a ralentir ? A quel moment j'ai cessé de respirer ?  But my heart was thumping, like if he were alive

Je me demande combien de temps on peut faire semblant d'être vivant. Avant d'être démasqué. De tomber en morceau ou d'être pietiner. It really sucks. Je suis le silence. Et chaque mot me coûte l'équivalent d'un rein. Je ne me supporte plus, d'être à motié ce que je ne suis pas.

Je suis terrorisée.

Jeudi 30 septembre 2010 à 21:26

C'est bête, j'ai beau essayé d'être positive, j'y arrive pas.
Et puis surtout, j'ai l'air bête à essayer.

J'arrive pas à me dire que c'est con mais que c'est comme ca. J'ai pas ce fatalisme salutaire qui font que les gens vont de l'avant.
J'anguoisse. Je patine en souriant, et puis j'en chiale. Mais bon, toute seule, parce que les gens aiment pas trop ca. Et si j'en chiale c'est parce que je pense pas le mériter. C'est un peu ca l'idealisme : Je pense à mieux. Alors je bade, évidement.
En réalité j'suis crevée. Littéralement. Et ca me crève d'être la seule quand meme.

J'ai l'impression que la vie m'abîme.

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